Bien manger pour bien vivre

 C'est une règle générale pour toutes les étapes de la vie.

 Contrairement à ce que l'on pense souvent, les personnes âgées doivent, autant que les plus jeunes, veiller à la qualité comme à la quantité de leur alimentation. Les modifications physiologiques dues à l'âge doivent entraîner l'attention sur des changements progressifs d'habitudes alimentaires qui entraînent parfois de véritables sous-alimentation, lourdes de conséquences à long terme.

L'attention alimentaire :

Elle doit porter sur quelques points particuliers :

Les apports énergétiques : les besoins caloriques sont estimés à 2000Kcalories chez l'homme et 1800Kcalories chez la femme, dans le cas d'une activité normale. Les apports protéiques : ils sont fournis essentiellement par la viande, le poisson. On peut aussi les inclure facilement dans des aliments en ajoutant du lait, du fromage, un œuf ou du jambon. Les besoins sont les mêmes à tous les âges de la vie. Les apports en calcium et phosphore : l'un et l'autre jouent un rôle important dans le travail cérébral. Il est préférable de les trouver dans la nourriture que dans des médicaments. Les besoins ne diminuent pas malgré les changements du métabolisme lié à l'âge. Lait et fromage sont des fournisseurs privilégiés de calcium et de phosphore. Les fibres : elles jouent un rôle particulier dans le métabolisme des macro-nutriments : glucides, lipides, protides. Elles influencent la motricité intestinale.

L'eau : indispensable à la vie, elle contribue à l'absorption des aliments. 1 litre ½ est le minimum quotidien requis. Les micro-éléments : ce sont les vitamines et les oligo-éléments : zinc, sélénium, cuivre, chrome, magnésium …. Le pain complet, le son, les germes de blé, le chocolat sont riches en magnésium assurant le jeunesse du tissu cellulaire. Une alimentation équilibrée et suffisamment énergétique apporte normalement toutes les vitamines et oligo-éléments nécessaires à l'organisme. Toute supplémentation en vitamines ou oligo-éléments est un acte médical et nécessite une prescription. Les vitamines B et C semblent jouer un rôle particulier sur le travail cérébral. On les trouve particulièrement dans la levure de bière, le son, les lentilles, le jaune d'œuf, le foie, les légumes verts, les yaourts. 100 grammes de salade et 2 oranges fournissent à l'organisme sa ration quotidienne de Vitamine C

L'alimentation du cerveau

 Y-a-t-il des aliments spécifiques de la mémoire ?

On a prêté à beaucoup d'aliments une valeur particulière pour le bon fonctionnement de la mémoire : le poisson à cause du phosphore, le chocolat à cause du magnésium, les graines de sésame, sans doute à cause du fameux " Sésame ouvre-toi " qui nous rappelle la mirobolante caverne d'Ali Baba et ses fabuleux trésors. Une alimentation déficitaire peut, à long terme, entraîner entre autres troubles un trouble du fonctionnement de la mémoire. Mais il s'agit alors plutôt d'une déficience de l'état général. Une reprise d'alimentation variée et équilibrée mettra rapidement fin à ces difficultés.   Parce qu'il est un organe particulièrement dépendant de la circulation cérébrale, le cerveau attend du sang qui le traverse qu'il lui fournisse tous les éléments nécessaires à son oxygénation, à sa nutrition, en même temps qu'il élimine ses déchets.  Exigeant sur le plan alimentaire, le cerveau ne demande pourtant aucune nourriture particulière. Il trouvera tout ce dont il a besoin dans une alimentation :

Variée : elle permet l'apport de tous les éléments utiles à travers la variété alimentaire : viandes et poissons, fruits et légumes, crudités et plats cuits …   Equilibrée : glucides, protides, lipides  Notre cerveau connaît mieux que nous-mêmes la nature de ses besoins. Il sait les trouver dans l'alimentation que nous lui apportons. Il nous appartient à nous, par une alimentation variée et équilibrée, de lui fournir la totalité des éléments nécessaires à son fonctionnement et à sa vitalité.

Petits conseils pratiques...