Chapitre 3 : Biologie de la mémoire

Présentation



- - - - - - MÉMOIRE ET CERVEAU : LES CONCLUSIONS DE LA BIOLOGIE

Grâce aux immenses possibilités offertes par les moyens techniques maintenant mis à leur disposition, les biologistes ont avancé à pas de géants dans la connaissance du fonctionnement biologique du cerveau.

Enonçons quelques uns de ces points qui semblent maintenant faire l'unanimité des chercheurs :

La perte de neurones ?...... Rien à craindre !



Selon les auteurs consultés, le nombre des cellules nerveuses dont dispose à vie chaque personne varie de 4 à 150 milliards de neurones. Une sorte de consensus paraît maintenant s'établir autour d'un nombre plus retreint de 30 à 40 milliards.

A vrai dire, ce nombre n'a pas grande importance. Il ne devient important que lorsque l'on nous annonce que color=#996600nous en perdons quelques milliers voire quelques centaines de milliers chaque jour. Les sexagénaires commencent à trembler. Va-t-il m'en rester assez ? Et ces difficultés que j'ai à retenir des noms ou des chiffres, est-ce que ce n'est pas le premier signe d'une perte importante de cellules ?
En réalité nous perdons sans doute quelques neurones en cours d'existence, mais bien malin qui est actuellement capable de chiffrer cette perte.
Il semble par contre assuré aujourd'hui que cette perte n'est en rien responsable de nos difficultés éventuelles de mémoire.


Des études récemment publiées, mettent à mal le vieil adage de la perte progressive de cellules nerveuses au long de la vie.

On en perd sans doute, mais la masse cellulaire est tellement importante que, sauf pathologies, cette perte n'influe pas réellement sur les capacités mentales.
Par ailleurs, on a mis en évidence l'existence de cellules dite « souche » dont le rôle reste assez mystérieux, mais qui permettent de penser que la production de nouveaux neurones tout au long de la vie, la « neurogenèse », est une réalité. On connaît même les endroit où cette neurogenèse est la plus fréquente.

Hypothèse futuriste, on peut imaginer que, dans un avenir encore lointain, on puisse contrôler cette genèse de neurone et la commander en la téléguidant vers un site donné. L'expérience de cellules souche greffées dans un organe malade a récemment été effectuée, semble-t-il avec succès.




La mémoire ne s'use que si l'on ne s'en sert pas.

Cette information est importante. Beaucoup en effet pensent spontanément qu'avec l'âge s'installe une sorte de déficience progressive de la mémoire, qui serait du même coup inéluctable.

Notre mémoire, et donc les circuits et les chaînes de neurones qui la supportent, doivent sans cesse être entretenus sous peine de laisser se mettre en route le processus de l'oubli.

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